Les logements particulièrement énergivores, appelés « passoires thermiques », sont un enjeu clé du projet de loi climat : leur mise en location sera interdite à horizon 2028, une mesure concernant près de 4.8 millions de logements.
Une suppression des logements énergivores du marché locatif en plusieurs étapes
La suppression de toutes les « passoires thermiques » va se faire par paliers : 2023, 2025 et bien évidemment 2028.
À compter du 1er janvier 2023, le seuil maximal de consommation d’énergie finale d’un logement sera fixé à 450 kWh/m2 pour la France métropolitaine. Plus précisément, il s’agit de tous les logements énergivores classés G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE).
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Près de 90 000 logements sont concernés par cette mesure et ne peuvent plus être proposés à la location depuis le début d’année.
Une nouvelle étiquette pour éviter les confusions
Actuellement, seule la consommation d’énergie primaire figure sur la première page du diagnostic. La consommation d’énergie finale est quant à elle mentionnée discrètement en page 3.
Or, rappelons que c’est la consommation d’énergie finale qui influe sur l’interdiction de mise en location.
Cette nouvelle étiquette permettra ainsi d’éviter les confusions entre les deux types de consommation d’énergie.
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